Lettre à notre ami Claude Hardy

 

Mon cher ami, très cher ami, tu viens de nous quitter après une vie consacrée au monde végétal, tu nous laisses orphelin.

Nous nous sommes rencontrés à la SNHF (Société Nationale d’Horticulture de France), il y a fort longtemps vers le milieu des années 1980, dont tu étais membre depuis les années 1950, et nous avons rapidement sympathisé, animés d’une même passion, la connaissance des milieux secs, des cactus et plantes succulentes.

En 1994, nous avons créé  ensemble la SSF (Société Succulentophile Francilienne) et tu as accepté le poste de trésorier, que tu as conservé pendant 18 ans, gérant les finances de notre association avec compétence et la plus grande probité ; seule la maladie t’a décidé à abandonner ce poste.

Tu étais présent à toutes les réunions du conseil d’administration, toujours avec ta bonne humeur qui nous enchantait. Et, tu participais à la plupart de nos conférences et à de nombreuses expositions que nous organisions et tu ne te lassais pas de répondre aux nombreuses questions du public, par exemple lors de la fête du jardinier amateur à Thiais où tu as été présent durant 20 ans.                                      

Passer sous silence ta passion du monde végétal serait vain ; dès ton plus jeune âge, tu as été attiré par les végétaux et tu as décidé de suivre une formation à l’école d’horticulture de Meudon, et ensuite tu as travaillé dans des établissements illustres, comme le jardin botanique de Marnier Lapostolle à Saint Jean Cap Ferrat.

Enfin tu as constitué une belle collection de plantes succulentes qui faisait ta fierté.                                                                                                      

Toutes tes brillantes activités ont été reconnues par le monde horticole qui t’a honoré en te délivrant la médaille d’honneur de la SNHF, en te nommant chevalier de l’ordre de Romarin  et enfin en t’élevant à la dignité d’Officier de l’Ordre du Mérite Agricole.

Mon cher ami, nous ne t’oublierons pas, puisses tu trouver le repos éternel bien mérité.

Norbert Rebman.

Claude-Hardy

 

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